Moi, Daniel Blake est une subtile adaptation théâtrale du film de Ken Loach, Palme d’or à Cannes en 2016, qui dénonce le système libéral inhumain à l'œuvre en Europe aujourd'hui.
Daniel Blake, ouvrier menuisier de 59 ans, est victime d’un accident cardiaque qui l’oblige à cesser de travailler et à faire appel pour la première fois aux aides sociales. Commence alors pour lui une descente aux enfers, pris au piège dans un labyrinthe procédurier qui l'oblige à recourir à des centres d'appels toujours occupés, à répondre à des convocations et à se rendre à des entretiens absurdes...
Pendant ce combat, il rencontre Katie, une jeune mère célibataire sans emploi, elle aussi confrontée à l'absurdité de l'administration. S’ensuit entre eux une belle histoire d’amitié et de solidarité mutuelle.
Porté au plateau par sept excellents comédiens, Moi Daniel Blake est un rendez-vous théâtral important de la saison culturelle, tant par le contenu que par l’originalité de cette proposition artistique.
Cie Joël Dragutin
D’après le film de Ken Loach, sur un scénario de Paul Laverty
Adaptation et mise en scène : Joël Dragutin
Avec : Jean-Louis Cassarino, Jean-Yves Duparc, Sophie Garmilla, Aurélien Labruyère, Stéphanie Lanier, Fatima Soualhia-Manet, Clyde Yeguete
Assistant à la dramaturgie et traduction : Géraud Benech
Assistantes à la mise en scène : Diane Calma et Laora Climent
Création lumière : Orazio Trotta
Création son : Thierry Bertomeu
Costumes : Janina Ryba
Régisseur général : Rémy Chevillard
© Jean-Michel Rousvoal
Coproduction Compagnie Joël Dragutin et Points Communs / Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise Production déléguée Compagnie Joël Dragutin avec Les 2 bureaux / Prima Donna
Joël Dragutin est artiste associé à Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise
Avec le soutien de l’Adami
Coup de Pouce Jeune / Dès 12 ans
« Reposant sur l’interprétation sensible des comédiens […] et l’imagination des spectateurs, la mise en scène restitue habilement les actes de cette tragédie contemporaine, où seule l’entraide nourrit l’espoir. »
La Croix